Les dernières heures

Publié le par Stéphane

La nuit dépose son noir panache,

 

Volupté d’un soir, charme si dérisoire

 

De l’hirondelle fuyant

 

De doux rêves blessés

 

Déjà profonds, s’ouvrent

 

A nouveau leurs cicatrices presque séchées.

 

Une main, au loin,

 

Et le cri de l’enfant affolé.

 

Je crois revoir tous nos amours d’enfance,

 

Pouvoir toucher la marque des baisers,

 

Laissés sur mon cœur.

 

Les couleurs du temps s’éparpillent par milliers

 

Sous une toison d’or, apposée sur la mer.

 

Tes cheveux noirs et ta peau brune

 

Que mon regard avait croisé,

 

Nos yeux, tes lèvres, mes mains.

 

J’ai trop souffert de ces heures qui s’enfuient

 

Un dernier chevalier qui viendrait à m’aimer

 

Pourrait bien me donner un goût d’éternité !

Publié dans Poésie

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