Lettre à une belle étrangère
Et nous voici rendu à notre point ultime,
Seul sur mon rocher attendant que tu viennes,
Toi prise à discuter d’un avenir trop sombre
Et nos enfants promis tout au fond de leurs oeufs.
De petits soleils jaunes éclairent une nuit froide
Que tes beaux cheveux bruns et ta robe si noire
Emplissent totalement par leurs milliers d’espoirs.
Et ton image s’évade dans une gueule de loup
Qu’une meute accompagne sans ne jamais faiblir
Vers un monde sans joie, ni rêve, ni sourire.
Reste au fond de mon âme le souvenir de tes yeux
Et ce collier d’or fin cette ultime saveur
L’effluve de ton corps à jamais dissipée
Me laisse encore perdu, sans vie, à tout jamais.